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barokorkest Ensemble Gloriosus

PRODUCTIONS MUSICAUX DE L’ENSEMBLE GLORIOSUS

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DES JOYAUX BAROQUES OUBLIÉS RAMENÉS À LA VIE

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En tant que compagnie de musique vocale et instrumentale, le nouvel Ensemble Gloriosus est spécialisé dans la musique baroque peu connue du public. Notre société est composée de chanteurs et de musiciens professionnelles et hautement talentueux qui ont un objectif commun : restaurer et même faire revivre la musique sacrée oubliée et parfois incomprise de l'époque baroque.


Sous la direction du directeur artistique Patrick Debrabandere, les chanteurs et les instrumentistes s'efforcent de donner à la musique une nouvelle dynamique et un timbre rafraîchissant à la grandeur de leur travail sans porter atteinte à l'œuvre des maîtres compositeurs d'autrefois. Nous visons l'expression émotionnelle pure et la profondeur, mais aussi, nous voulons créer un lien entre les interprètes et notre public. De cette façon, jouer de la musique et vivre la musique devient une célébration, exactement comme les maîtres l'ont voulu avec leurs cantates et leurs hymnes.


Nous proposons actuellement des divers programmes musicaux. 

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Ave Regina
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PRODUCTION EN PROMOTION
DRESDEN ANNO 1724-1726
JAN DISMAS ZELENKA
NOVEMBRE 2025

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(durée 75')

Jan Dismas Zelenka, compositeur baroque de la République tchèque, a passé les trente dernières années de sa vie à travailler comme Kapellmeister à la cour de Dresde. Entre 1724 et 1726, cette cour s’épanouit et fut un stimulant mutuel : la cour fournissait les moyens et le public à sa créativité, tandis que Zelenka ajoutait une étincelle d’originalité à la scène musicale de Dresde, quelque chose de reconaissance ?

Te Deum (ZWV 145 | composé en 1724)

Au cours de cette période dresdéenne, Zelenka a composé son impressionnant « Te Deum » en cinq parties, une pièce majestueuse et festive, pour une vaste formation, comprenant des solistes, un chœur et un orchestre, qui reflète parfaitement la grandeur de la cour. Cette composition met en valeur la polyvalence magistrale de Zelenka et les ambitions de la cour elle-même, qui cherchait à s’élever culturellement et à renforcer la position de Dresde en tant que centre musical important en Europe.
 

​​Vêpres : Dixit Dominus (ZWV 68 | 1726)) et Magnificat (ZWV108|1725 et ZWV107|1727)

Le Dixit Dominus et le Magnificat étaient considérés comme les parties les plus importantes des vêpres, quelque chose que Zelenka non seulement entendait souvent, mais composait aussi lui-même.

Son Dixit Dominus (ZWV 68) a été composé pour l’église catholique de la cour de Dresde. À l’époque, Zelenka était contrebassiste dans l’excellent orchestre de la cour de Dresde.

Depuis quelque temps, il assistait le maître de chapelle Johann David Heinichen, malade, à qui il succéda après sa mort au poste de compositeur d’église. Il était donc responsable de la musique de la cour, qui à l’époque se trouvait encore dans un ancien théâtre du palais royal. Il devait donc principalement composer de la musique liturgique, en plus d’interpréter ses propres œuvres et celles d’autres personnes dans divers services religieux.

Il fait une belle combinaison de la tradition avec ce style innovant dans lequel l’influence italienne est clairement présente. Il a été capable de suivre et de façonner ses propres idées musicales et ses idées de composition.

De cette façon, nous pouvons voir ces compositions comme un style de composition qui rompt avec la tradition, dans une nouvelle convention, avec orchestre, trompettes et timbales festives, voix solistes et chorales et façonnant la composition comme un concert en plusieurs mouvements avec de nombreux mouvements tutti et solo.

Réservable à partir de novembre 2025.

ALLELUJA! LOBET DEN HERREN!

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(Durée du programme : 100 minutes )

Au cours de la seconde moitié du XVIe siècle, une recherche de formes musicales d’expression et d’instrumentation se développe. Dans ce programme, nous essayons de débusquer les tendances compositionnelles et instrumentales, et surtout de voir les caractéristiques du contexte musical européen dudit siècle, et la durée de l’influence musicale. Chaque ouvrage musical forme en lui-même une perle unique qui, dans un contexte global d’autres compositeurs de la même époque, acquiert une fonction explicative et de liaison.

Les principaux compositeurs du programme sont Heinrich Schütz, qui était principalement actif à Dresde, et Joan Cererols (dans la première partie), l’un des compositeurs les plus importants du Montserrat en Espagne. Les traditions catalanes apparues se retrouvent également dans les compositions de Lopez et Valls. Un plus ample contexte, dont les compositeurs se sont inspirés, se situe chez les professeurs de leur génération en Italie, comme Monteverdi et Gabrieli. Nous illustrons l’évolution compositionnelle ultérieure avec un motet de Welter qui utilise toujours le même jeu d’instruments dans son œuvre. Il s’agit de compositions rarement jouées qui s’inscrivent parfaitement dans l’esprit du temps en termes de traitement textuel et d’instrumentation narrative.

La première partie, élaborée autour de l’idée d’un service de Vêpres, débute par le monodique O Süsser, O gütiger de Heinrich Schütz, qui synthétise brièvement l’évolution harmonique, et reflète de surcroît les expressions baroques. Tout au long du programme l’on découvre ce qui était à la base et comment cela a pris forme.

L’on retrouve le signe précurseur du double chœur en entamant la deuxième partie avec Ego Dormio, un ouvrage à deux voix de Monteverdi. Dans cette partie, l’influence des maîtres italiens se caractérise par l’évolution formelle et instrumentale que l’on retrouve dans la musique de Welter. Et en guise de résumé festif nous interprétons à quatre chœurs Alléluia! Lobet den Herren in seinem Heiligtum de Heinrich Schütz.

Nous avons le plaisir de présenter ce programme dans notre salle habituelle du Petit Béguinage le samedi 5 octobre 2024 à 20h15.

Réservations à partir d'octobre 2024

(Durée du programme : 70 minutes)

 

DES CANTATES BAROQUES MAGISTRALES DE TELEMANN, DURANTE ET HAENDEL

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(durée: 70’)

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Nun komm, der Heiden Heiland | G.P. Telemann

Magnificat in B | F. Durante

Meine Seele erhebt den Herrn | G.P. Telemann

O Praise the Lord with One Consent | G.F. Händel

 

Le fil conducteur du programme est construit sur les caractéristiques musicales présentes dans les différentes nationalités. Elle illustre ainsi le lien compositionnel entre l'Allemagne, l'Italie et l'Angleterre.

Dans la cantate d'ouverture, nous mettons en valeur le Nun komm, der heiden Heiland de Telemann, composé en 1714 sur ordre de la cour de Saxe-Eisenach pour la première semaine de l'Avent. Sur le plan stylistique, cette œuvre comporte de nombreux rythmes siciliens et l'utilisation du hautbois, jadis imposée par la cour à Telemann. 

Dans la transition vers Durante, on retrouve l'idée napolitaine. Il fut l'élève d'Alessandro Scarlatti, lui-même professeur de Pergolèse et l'un des principaux représentants de l'école dite napolitaine. Élève d'Alessandro Scarlatti et lui-même professeur, entre autres de Pergolèse, il est l'un des principaux représentants de l'école dite napolitaine. En 1767, Rousseau l'a loué comme le maître suprême de l'harmonie en Italie et dans le monde. Son célèbre Magnificat en si mineur était encore joué à la fin du 19e siècle et faisait encore l'objet d'éloges. Durante a largement contribué au développement de la musique d'église et instrumentale napolitaine au 18e siècle.

La cantate Meine Seele erhebt den Hernn (ou le Magnificat allemand) de Telemann – probablement une composition également interprétée par Bach - possède un cadre instrumental festif qui met en valeur et exprime la colla parte vocale.

Le concert se termine par l'hymne festif O Praise the Lord with One Consent. Cette œuvre a un caractère pétillant et un accompagnement orchestral varié. Haendel emprunte des matériaux plus anciens de sa période italienne. La partition pour voix solistes, chœur, hautbois, cordes et basse continue a été adaptée aux ressources musicales du petit domaine, ce qui est caractéristique à notre époque.

AVE REGINA CAELORUM | UNE LITANIE ET UN SERVICE DE VÊPRES PAR JOHANN CASPAR FERDINAND FISCHER  

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(durée : 75’)

En 1701, un recueil de psaumes vespéraux de Johann Caspar Ferdinand Fischer (1656-1746) a été publié à Augsbourg (1656-1746). Patrick Debrabandere s'est plongé dans cet ouvrage volumineux et a reconstitué un office de vêpres tel qu'il s'est très probablement déroulé dans la ville de Schlackenwerth, dans le sud de l'Allemagne, où Fischer a été maître de chapelle pendant 25 ans.  L'office vespéral est introduit par deux litanies et trois hymnes en l'honneur de la Vierge Marie.  Elles proviennent de l'opus 5 de Fischer, qui a été publié en 1711.

Au cours de sa formation à Dresde, Fischer a non seulement étudié le contrepoint strict, mais il a également été en contact avec le style solennel français de Lully.  En outre, comme ses contemporains, il n'a pas échappé au brio tout à fait dominant de la musique italienne.  Le style de Fischer est non seulement élégant et transparent mais il captive également par son contrepoint bien pensé et puissamment construit. À l'instar de Buxtehude, Pachelbel et Kuhnau, Fischer a également ouvert la voie à J.S. Bach et G.F. Haendel.

FISCHER ET HAENDEL

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(durée : 85’)

Le programme consiste en un service vespéral compilé par le chef d'orchestre et directeur artistique Patrick Debrabandere à partir de la riche œuvre des psaumes vespéraux de Johann Caspar Ferdinand Fischer. Découvrez-en plus à ce sujet ci-dessus.

Le concert se termine par l'hymne "O praise the Lord with one consent" (HWV 254) de Haendel. Cet hymne a été composé dans le cadre de trois hymnes entre 1717 et 1718 pour Cannons, un domaine près de Londres. Ils tirent leur surnom les Chandos Anthems en l’honneur du propriétaire du domaine, le premier duc de Chandos. Cette œuvre a un caractère festif et un accompagnement orchestral varié. Haendel emprunte du matériel plus ancien de sa période italienne et de ses œuvres antérieures pour la Chapel Royal de Londres - une procédure standard pour ce compositeur qui réutilisait des pièces à grand succès comme base de ses œuvres ultérieures. La partition pour voix solistes, chœur, hautbois, cordes et continuo a été adaptée aux ressources musicales du petit domaine, une pratique courante à cette époque.

Pour ce concert, Patrick Debrabandere met les bouchées doubles. Il réunit dix chanteurs professionnels - y compris les solistes - et l'ensemble instrumental de six musiciens pour Fischer est porté à huit instrumentistes pour l'hymne de Haendel. Ensemble, nous sommes prêts à faire revivre le maître oublié du baroque allemand et à rendre pleinement justice à l'hymne festif de Haendel.

LES VOIX BAROQUES DES ANCIENS PAYS-BAS MERIDIONAUX 
De la musique baroque évocatrice dans nos régions des 17 et 18e siècles

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(Durée du programme : 90 minutes )

Alors que la liste de compositeurs tels que Vivaldi, Haendel et Mozart nous semble familière, la longue liste de leurs contemporains ne l’est pas du tout. Heureusement, nous avons déjà quitté les thèses des musicologues du siècle dernier affirmant « que les Flamands n’ont plus joué de rôle dans l’histoire de la musique baroque » ou que « la production musicale des anciens Pays-Bas dépasse rarement la médiocrité habituelle ».

 

Il serait d’ailleurs surprenant que, d’une part, des peintres baroques flamands tels que Rubens ou Van Dyck aient été bien connus, même à l’étranger, et que, d’autre part et après les célèbres polyphonistes flamands, aucune musique n’eût été composée dans notre région, ou que les compositeurs de cette époque n’eussent nullement fait partie d’une pollinisation croisée. Après tout, aux XVIIe et XVIIIe siècles, on composait et interprétait assidûment dans notre région, et bien sûr, les influences étrangères y sont très présentes dans cette musique. Ce que les compositeurs de notre région ont mis sur papier à cette époque ne sonne pas du tout inférieur, et n’oublions surtout pas qu’à cette époque, les interprètes préféraient interpréter la musique de leur propre époque et région.

 

Découvrir et partager des compositions comme celles-ci et leur redonner leur superbe, est exactement ce que l’Ensemble Gloriosus envisage. Cette musique peut facilement résister à la comparaison avec celle des compositeurs étrangers. Cette production s'est élaborée autour de figures baroques des XVIIe et XVIIIe siècles de nos régions, et nous faisons fièrement résonner cette musique dans le cadre authentique de l’église baroque du petit béguinage rustique. Les compositeurs programmés sont Hollanders, Hacqaert, Bréhy, Du Mont, De Croes et le compositeur gantois Krafft.

Béguinage le 7 octobre 2023.
Réservable à partir d'octobre 2023

magistrale barokke cantates
Fischer en Händel
Barokke stemmen
Alleluja! Lobet den Herren
Zelenka

Êtes-vous intéressé par les compositeurs que nous présentons et leur œuvre ? Dans cette annexe, vous trouverez des informations générales qui vous aideront à situer les grands maîtres dans leur époque. 

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